Les valeurs boursières ont connu une nouvelle semaine de baisse, après avoir perdu entre 20% et 40% depuis un an. L'économie mondiale ralentit. Certains craignent qu'elle s'arrête pour de bon, comme en 2008.

Les valeurs boursières ont connu une nouvelle semaine de baisse, après avoir perdu entre 20% et 40% depuis un an. L'économie mondiale ralentit. Certains craignent qu'elle s'arrête pour de bon, comme en 2008.

Mauvais temps pour les actions. Même si elles se reprennent ce vendredi, les Bourses mondiales ont connu une nouvelle semaine de baisse. Inaugurée par un krach de 7% à Shanghai, l'année 2016 a un parfum de déroute. D'autant qu'elle succède à une année 2015 tout aussi baissière, ponctuée par un krach chinois, déjà, au coeur du mois d'août. 
Depuis avril 2015, Paris, Londres, Tokyo et Francfort ont perdu plus de 20%, Madrid et Milan plus de 30%, ont calculé Les Echos. Wall Street résiste mais le Dow Jones a tout de même cédé 2,2% en 2015, tandis que l'indice Standard and Poor's, qui prend en compte plus d'entreprises, connaissait sa première année de baisse depuis 2011. Soit depuis que les Etats-Unis ont commencé à émerger de la crise de 2008. 

Des entreprises moins rentables

Des raisons économiques bien concrètes sont à l'origine de cette débandade. C'est notamment la Chine, dont la croissance ne fait que baisser qui focalisent la crainte des investisseurs. Grande consommatrice de matières premières, la Chine fait en effet tournerd'autres économies de la sienne. En ralentissant, elle impacte les pays émergents qui dépendent de ses achats. 
Le prix du baril de pétrole, qui ne parvient pas à s'installer au dessus de 30 dollars, est l'autre source d'inquiétude, car il n'affecte pas seulement les pays producteurs. Dans les pays développés, les entreprises du secteur de l'énergie souffrent. Exemple: l'entreprise française Vallourec, spécialisée dans les tubes sans soudure pour l'extraction du pétrole, doit licencier et son action a perdu près de 85% en un an. 
De quoi inquiéter aux Etats-Unis, puisque l'extraction du pétrole de schiste qui a permis de relancer leur économie après 2008 est de moins en moins rentable face aux puits saoudiens. Dans ce secteur, de nombreuses entreprises surendettées pourraient bientôt faire faillite. Pour certains économistes, les pétroles de schiste sont les nouveaux "subprime" qui pourraient faire plonger l'économie américaine, comme ces crédits immobiliers insolvables l'ont fait en 2008. La faillite d'une banque exposée aux subprime, Lehman Brothers, avait déclenché la crise. Aujourd'hui, à nouveau, les valeurs bancaires sont sous pression, en partie parce que les banques sont engagées dans le secteur de l'énergie. 

Beaucoup d'argent, peu de projets

Circonstance inquiétante, relevée dans Le Monde par Frédéric Ducrozet, économiste chez Pictet: il n'y a plus de valeur financière refuge. En théorie, les investisseurs se débarrassant de leurs actions se tournent vers le marché des dettes d'Etat ou d'entreprises, dont les taux remontent à mesure que les actions perdent de la valeur. Ce n'est pas le cas actuellement. Les taux d'emprunt allemands à dix ans sont à moins de 0,20%, les taux français à 0,62%, les taux américains à 1,50%. 
Une aubaine pour les Etats et pour les entreprises, qui peuvent financer leur dette à moindre coût, mais le signe que les investisseurs n'ont rien à se mettre sous la dent en terme de projets. La France emprunte même sur cinq ans à taux négatifs, ce qui veut dire qu'on paye pour lui prêter. Une conséquence de la politique européenne de "quantitative easing". En mettant d'énormes sommes sur le marché, la Banque centrale européenne (BCE) a fait baisser le loyer de l'argent sans parvenir à stimuler les investissements et l'inflation. 

"Le marché se fait un peu peur"

L'or, en revanche, est à la hausse, comme dans toutes les périodes troublées. Selon les analyses les plus pessimistes, cette crise boursière signifie donc que l'économie est à la veille d'une nouvelle crise, d'un arrêt brutal qui entraînerait des faillites en chaîne. Car la question fondamentale, derrière ces mouvements de panique boursiers, est de savoir comment se porte l'économie mondiale, dans sa capacité à créer de la richesse et des emplois. 
De ce côté, le tableau ne semble pas désespéré, malgré les profondes mutations en cours. "Le marché se fait un peu peur", assure pour L'Express Eric Bourguignon, directeur général délégué de Swiss Life Asset Management: "La comparaison avec 2008 me semble exagérée sur les fondamentaux sous-jacents."  

Le "quantitative easing" ne suffit pas

Aux Etats-Unis, notamment, le chômage est au plus bas et le moral des ménages au beau fixe. Si l'industrie est à la peine, le secteur des services a pris le relais. "Ni la Chine ni les Etats-Unis ne sont dans une logique de croissance négative", plaide également pour L'Express Bruno Colmant, chef économiste chez Degroof Petercam. "Quant aux banques, elles ont un problème de rentabilité, mais elles restent solvables." 

Comentarios

Entradas populares de este blog

Comprar EAU-THERMALE AVÈNE Xeracalm A.D. Crema relipidizante en Gran Farmàcia Andorra. La Crema relipidizante XeraCalm A.D alivia las pieles muy secas con tendencia a la dermatitis atópica y al picor gracias a la combinación de activos excepcionales

Autocaravanas de ocasión Sierra Nevada, las mejores autocaravanas de segunda mano y seminuevas en España. https://autocaravanassierranevada.com/ Si estás pensando en comprar una autocaravana de segunda mano o seminueva,

La Sangria Grill Restaurant à Meritxell. Notre Chef cuisinera Le Couscou... Les prochains vendredis soir et le week-end à La Sangria Grill Restaurant à Meritxell. Notre Chef cuisinera Le Couscous, un plat tout à fait, équilibré avec tous les ingrédients indispensables pour faire un repas sain est agréable